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1.
Medecine et Maladies Infectieuses ; 50 (6 Supplement):S84-S85, 2020.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-824795

ABSTRACT

Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets. Copyright © 2020

2.
Non-conventional in French | WHO COVID | ID: covidwho-726753

ABSTRACT

Introduction Les manifestations persistantes ou résurgentes de COVID-19 survenant plus de 2 à 3 semaines après un premier épisode sont extrêmement diverses et encore mal connues. Matériels et méthodes Une consultation post-COVID a été ouverte à l’Hôtel-Dieu depuis mai 2020 pour les patients (pts) souffrant de symptômes prolongés ou résurgents de COVID. Un recueil était fait selon un questionnaire préétabli, après obtention de l’accord oral des pts. Ils étaient inclus en cas de diagnostic d’infection confirmée à SARS-COV-2 et après exclusion d’un diagnostic différentiel. Le diagnostic de COVID était retenu devant : RT-PCR et/ou une sérologie positive et/ou scanner thoracique initial typique de COVID et/ou contact avec un cas confirmé par PCR associé à 2 signes majeurs (anosmie, toux, fièvre, dyspnée). Résultats Parmi les 58 pts vus en consultation entre le 20 mai et le 12 juin 2020, 26 avaient un diagnostic de COVID confirmé par RT-PCR (n=15), sérologie (n=8), scanner thoracique typique (n=1) et/ou présence de deux signes majeurs avec contage (n=2). Il s’agissait de 19 (73,1 %) femmes et 7 (26,9 %) hommes, d’âge moyen 46 ans (22–75). Quatre sur 23 (15,4 %) pts avaient un antécédent de pathologie auto-immune et 11 (42,3 %) un terrain d’allergie. Les symptômes initiaux les plus fréquemment retrouvés étaient : fièvre (n=19, 73,1 %), toux (n=18, 69,2 %), anosmie (n=17, 65,4 %) et céphalées (n=16, 61,5 %). Seuls 4/23 (17,4 %) pts ont été hospitalisés. Un intervalle libre entre le 1er épisode et les épisodes suivants a été noté dans 11 cas avec une durée de 13±10jours, en moyenne. Lors du 2e épisode une persistance des symptômes du premier épisode était notée dans 11 cas, une réapparition de ces mêmes symptômes dans 16 cas et l’apparition de symptômes différents dans 18 cas. Lors des épisodes tardifs, les symptômes étaient intermittents dans 35 % des cas (n=7/20). 22 patients (84,6 %) étaient apyrétiques. Les symptômes les plus fréquents rapportés étaient : – au moins 1 symptôme neurologique (21 pts, 80,7 %) : psychocognitifs à type de troubles de la mémoire, de la concentration, de l’humeur, somnolence (n=17) ;sensoriels à type de céphalées, trouble de l’équilibre, fourmillements, brûlure et douleur neurogène (n=35) ;trouble de la déglutition et de l’élocution (n=2) et dysrégulation thermique (n=2) dont 4 ont eu une IRM cérébrale qui est redevenue normale ;– des symptômes cardiovasculaires, pour 20 pts (76,9 %), à type d’oppression et douleurs thoraciques, palpitations, dyspnée d’effort et toux ayant conduit au diagnostic de péricardite et/ou myocardite (n=5 cas) ;– et une asthénie souvent majeure (16 cas, 61,5 %). La PCR SARS-COV-2 était souvent négative (n=14/21, 66,7 %) lors que la sérologie SARS-COV-2 était le plus souvent positive (15/23, 65,2 %). Conclusion Les myopéricardites évoquent un syndrome post infectieux de nature dysimmunitaire, tandis que des recherches approfondies doivent être menées sur les atteintes neurologiques pour lesquelles une atteinte virale directe ne peut être exclue.

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